CRÉATIONS
BRAVAlLA
Six jeunes empruntent la camionnette du père d’Oliver pour s’évader de la grande ville afin de rejoindre l’excentricité du monde des festivals de musique. Une fin de semaine qui nous permettra de sonder les rêves et ambitions de chacun, mais aussi de se rappeler la difficulté que l’on a à 20 ans de gérer la notion de liberté. À travers les dédales d’enfants dans le corps de jeunes adultes, Bråvalla met en perspective la beauté du « tout est possible » et la turpitude du « je veux ça et je le veux maintenant ». Nadja, protagoniste absent dont l’histoire est racontée par les cinq autres personnages, nous pousse à nous demander : « Notre liberté s’arrête-t-elle vraiment là où commence celle des autres ? »
3 heures du matin
« Ok. Y’est 7h. Y’a personne. Ça va être un flop. Pourquoi y’a personne. / Bon. A l’a peut‐être pas regardé son cell depuis un bout… C’est juste pas dans ces habitudes de pas m’texter pentoute. Sont où les “je t’aime” de fille un peu soule. Y’est 2h pis rien depuis le début de la soirée. / Des overdoses en Colombie‐Britannique, de l’héroïne à Montréal. On a parlé de porno. On a parlé de sexe. / Hey, quand t’auras l’temps, j’te prendrais une pinte d’IPA s’te’plaît. Ah pis comme je sais que le temps que t’arrives je vais avoir envie de shooters, sers les donc tout suite, on va t’sauver un aller‐retour! / Ok à moi, j’en ai une crunchy. Qui qui pourrait être le plus susceptible de tromper son ou sa partenaire? / LAST CALL! »
Six jeunes adultes à l'aube de la trentaine sont rassemblés, l’espace d’une soirée, au vernissage de Jules au bar du coin. Au travers de leur amitié, des pintes qui s’empilent et des conversations futiles, nous apercevrons leurs craintes, leurs amours, leurs peurs et leurs angoisses.
Une famille tente d’évoluer en tant qu’être humain dans ce monde fictif et extrême. Un monde où le client est roi, où la protection du consommateur est puissante. Dans ce monde où l’engrenage du capitalisme et du système économique est poussé au plus haut point, plus personne ne vit ni la guerre ni la famine. La gouvernance donne équitablement à chacun en l’échange d’un simple service. Un service de 3 ans au service à la clientèle. Un service terrifiant et dangereux qui réussira à briser n’importe qui, même le personnage le plus fort émotionnellement de la famille.
3 ANS DE SERVICE
4 suicides et leurs conséquences sur dieu
Dieu, si l’on admet qu’il existe, est un être bon. Dieu, malgré son emploi du temps chargé, est là pour chacun d’entre nous. Il nous écoute, nous comprend et nous remet sur le droit chemin. Et si, du jour au lendemain, Dieu se retrouvait épuisé d’arguments et sans ressource. Devant le désabusement ancré de cet homme qui tourne le dos à la vie une quatrième fois, Dieu est à boutte. Dieu n’a plus de mots. Dieu en a plein le cul. Et si Dieu démissionnait? Et si Dieu nous laissait tomber?
12 tonalités d'un artiste névrosé
12 hormones, 12 personnages, 12 tableaux. Appelons cela une thérapie par l'écriture tien! C'est en attribuant une hormone à chacun des personnages et en les poussant au plus extrême d’eux-mêmes qu'on voit naître des hommes et des femmes si exagérés dans leurs travers, qu’ils en deviennent ridicule, voir irréalistes. Ainsi, comme l'explique le chœur, la voix directe de l’auteur, Gabrielle Cadot, vous allez assister à une purge. Vous allez être figurant de plusieurs acteurs névrosés qui vont se laver devant vous… Pour être un peu moins fou, et vous un peu plus.
